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© Benoit Stichelbaut

Jérémie Beyou, 13 ème du Vendée Globe

9 février 2021
Après 89 jours en mer, Jérémie Beyou, à bord du monocoque Charal a coupé la ligne d’arrivée samedi 6 février 2021 et prend la 13 ème place du Vendée Globe.
JeremieBeyou© Vincent Curutchet / Alea #VG2020
Arrivée de Jérémie Beyou / Vendée Globe 2021

Jérémie Beyou a parcouru sur l’eau 29 728,45 milles à la vitesse moyenne de 13,80 nœuds et prend la 13e place après Clarisse Cremer (Banque Populaire X).

Le skipper finistérien met un terme à un tour du monde où rien ne se sera passé comme prévu. Donné comme grand favori de la course avant le départ, sa rencontre avec un Ofni trois jours après le départ a bouleversé son aventure. Contraint de rentrer aux Sables-d’Olonne pour réparer son bateau, il s’est finalement de nouveau lancé dans le tour du monde le 17 novembre pour une victoire contre lui-même.

Pendant presque un mois, Jérémie va naviguer totalement seul, à la poursuite de la queue de flotte. Très mal servi par la météo en Atlantique Sud, il fait néanmoins la jonction début décembre et dépasse son premier concurrent (Stark) le 11, avant le franchissement du cap de Bonne Espérance. Aux portes du Grand Sud, le skipper de Charal n’est pas mécontent d’être à nouveau entouré par ses pairs. Le naufrage de Kevin Escoffier a jeté un froid et chacun prend désormais conscience de l’importance de naviguer groupé dans le long désert liquide des mers australes, où les concurrents alentours sont finalement les meilleurs anges gardiens. 

Palmarès de Jérémie / Charal 

Le monocoque Charal de 18 m, construit par le chantier CDK Technologies a été mis à l'eau en 2018. 

"J'y retournerai jusqu'à ce que je gagne"

A son arrivée, interrogé sur son bateau, le skipper finistérien a reconnu la difficulté de ce Vendée Globe atypique pour lui : 

« Je savais que ça allait être dur de repartir une deuxième fois, d'être en mer, et je ne me suis pas trompé. Cette course a été une grosse victoire sur moi-même. Il était pourtant important de repartir. Ça salue et récompense le travail de l'équipe qui s'est tant donné pendant quatre ans pour préparer le bateau à cette course » a-t-il ajouté. 

 « Un jour, j’aimerais bien gagner cette course. Si ce n’est pas cette fois-ci, ce sera une autre fois » confessait-il avant le départ.

Alors oui, ce sera pour une autre fois ! Rendez-vous dans quatre ans.



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